À l’occasion de la Convention USF 2025, entre conférences, ateliers et discussions animées, nous avons interrogé un panel de décideurs RH, Finance et IT pour évaluer la maturité de leur entreprise face à l’intelligence artificielle : initiatives déjà lancées, freins rencontrés et attentes concrètes. Objectif : dépasser les discours pour dresser, chiffres à l’appui, un panorama réaliste de la place de l’IA dans les stratégies d’entreprise — un paysage nuancé, entre enthousiasme, pragmatisme et besoin d’accompagnement.
Premier enseignement : la maturité IA varie fortement selon les fonctions et les entreprises. Si 36 % des répondants se disent “très avancés” (l’IA est intégrée dans la stratégie court, moyen et long terme), 27 % sont encore en phase de test, et 36 % se considèrent comme “novices”, le sujet restant flou ou peu pertinent à leurs yeux.
Les fonctions IT tirent le peloton : 55 % des répondants, dont la majorité affiche une maturité avancée. Les RH et les Achats, eux, restent plus prudents, souvent au stade de la découverte ou de l’acculturation.
Côté IT, les initiatives foisonnent : cafés IA, outils de transcription, optimisation documentaire, serveurs GPU, IA appliquée à la finance ou à la logistique, copilotes, etc. Les RH s’orientent vers l’acculturation, la formation, ou la création de task forces dédiées. En Finance, on expérimente la formation assistée par IA ou l’automatisation de tâches comptables. À l’inverse, Achats et Marketing déclarent peu d’initiatives à ce stade.
Les principaux obstacles à l’adoption de l’IA ? Le manque de temps et de pratique (cité par 18 % des répondants), la résistance au changement (“directeurs old school”, “peur de l’inconnu”, “population un peu vieille” : 27 %), et le déficit de connaissances sur la sécurisation et la confidentialité des données (18 %). S’ajoutent des préoccupations sur le coût, le ROI, ou la compréhension des cas d’usage.
Les principaux obstacles à l’adoption de l’IA ? Le manque de temps et de pratique (cité par 18 % des répondants), la résistance au changement (“directeurs old school”, “peur de l’inconnu”, “population un peu vieille” : 27 %), et le déficit de connaissances sur la sécurisation et la confidentialité des données (18 %). S’ajoutent des préoccupations sur le coût, le ROI, ou la compréhension des cas d’usage.
Ce sondage révèle une réalité : l’IA n’est plus un sujet de laboratoire, mais un enjeu opérationnel et stratégique pour toutes les directions. Pourtant, la marche à franchir reste importante, notamment pour les fonctions RH et Achats. L’accompagnement humain, la formation et la sécurisation des usages sont les clés pour transformer l’essai.
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